UNE PETITE RÉFLEXION

Cela tourne autour de l’évolution. Savoir, comprendre et agir de façon telle que celui ou celle qui nous rencontre, est meilleur après qu’avant cet instant. Être à l’affût de cet instant, le prolonger, le créer à la limite, afin de trouver en soi quelque chose à donner à l’autre.

Il faut comprendre que l’autre, ce peut être l’animal, la plante, la planète, etc.

C’est un état d’esprit qui nous garde à l’écoute de l’Esprit tout comme

celle des besoins des gens. C’est sûr qu’une telle approche développe notre capacité d’observation, mais aussi notre polyvalence, nos talents, notre créativité, bref nos habiletés à manifester les dons de l’Esprit.

En rencontrant quelqu’un qui manifeste cela, cela ne change peut-être pas une vie sauf que les grains sont plantés et quand ils vont pousser, cela va déranger. Donc je participe à l’évolution. Je travaille pour que tout soit meilleur. Cela donne du sens à ma propre vie. Donc j’évolue aussi.


QUALITÉ ET QUANTITÉ

Depuis que j’ai été confronté au fait que les gens ne désirent pas Dieu, mais plutôt ses pouvoirs et ses avantages, il y a en moi une autre opinion de l’Humanité. On recherche les avantages

tout en minimisant les efforts et les effets. Contradiction profonde c’est sûr, sauf que moi ça me fige.

Que veulent-ils? Comment faire pour trouver ma joie et mon bonheur avec un tel paradigme? La réponse qui m’est venue c’est de m’adapter. Une partie de moi crie haut et fort, non je ne le veux pas et il y a l’autre qui dit si tu m’aimes, garde la pureté de ce que tu dis et vis, et trouve les moyens pour éveiller – pour ce faire, enseigne. Il y a ceux qui le font à des masses et il y a ceux qui le font à des personnes ou à de tout petits groupes.

Avec cela je peux dire d’accord, je vais le faire selon ce que je suis et ce que je sens. Une chose est sûre le nombre est moins important du point de vue quantitatif que l’aspect qualitatif du contenu. Je reconnais volontiers cependant que l’effet du nombre a des effets qualitatifs sur la Vie.

UN PETIT MOT

À quoi ça sert de conquérir le monde si je perds mon âme. Cette phrase vous dit quelque chose, oui, non, peut-être. Elle est à la fois évocatrice de beauté, de grandeur, mais elle contient les germes d’une peur ancestrale et morbide.

Ce fut longtemps le prétexte à ne rien faire et

je crois que c’est encore très vivant chez certaines personnes. Elles attendent une confirmation pour oser entreprendre quelque chose. En soit ce n’est pas mauvais, il faut juste voir si c’est la cause ou le prétexte à l’immobilisme. De qui attends-tu la permission pour agir?

JE SUIS ET L’AMOUR

Je réfléchis toujours sur la quantité et la qualité d’amour et de conscience qu’une âme doit recevoir et donner afin que l’Amour soit, pour que le Soi soit le Je suis. 

Pourquoi se contenter de: je suis malade, je suis pauvre, je suis fatigué, je suis tanné, je suis seul, je suis triste, je suis con, je suis orgueilleux, je suis … etc.

Il me semble que le Je suis est tellement plus que cela. C’est vrai, il faut le vouloir, le choisir, le chérir. Il faut l’apprivoiser et s’habituer à la grandeur, à la splendeur, au bonheur, à l’abondance, à la joie, à la plénitude. Donc, Je suis est patient, Je suis est tolérant, Je suis est confiant. Je suis est peut-être aussi tanné et qu’il attendra à la prochaine fois. Non, non, Je suis est aussi espérance… peut être de venir en ce monde par Toi, en Lui, pour Toi, qui sait?

L’Amour a de ces détours que ma raison se dérobe devant tant de compassion, d’empathie. Je suis béat ou bête. Je continue à réfléchir, c’est tellement beau, tellement grand. Pauvre innocence.