CHRONIQUE POUR TDI – LA CAPACITÉ DE CHOISIR

La capacité de choisir a un impact marqué dans le trouble du déficit d’incarnation. Le monde scientifique s’est penché sur l’étude de cette aptitude à prendre des décisions et pour cela, il a observé et analysé l’activité du cerveau dans différentes situations. Les conclusions de ces recherches ont permis d’établir deux modes de fonctionnement, complémentaires l’un de l’autre.

Le premier se nomme mode automatique et il régit tout ce qui est connu et maîtrisé. Il se réfère aux différents apprentissages et aux diverses expériences de vie.

Le deuxième mode nommé adaptatif active les réponses face au nouveau et à l’inconnu. Il s’illustre par la curiosité et le désir d’apprendre sans mettre de côté les nuances et la relativité des perceptions d’une situation afin d’établir un plus grand éventail de choix possibles.

Il est facile de voir leur importance dans le processus décisionnel dépendamment des situations vécues. Le mode automatique se préoccupe du quotidien répétitif ainsi que l’obéissance à certains codes sociaux comme arrêter au feu rouge et le mode adaptatif permet la création de nouvelles réponses lorsque requis.

Mais comment la capacité de choisir peut-elle avoir un impact sur l’incarnation? Je vous propose l’hypothèse suivante. Règle générale, beaucoup de personnes développent et élaborent des stratégies d’intervention selon le mode automatique, car ils utilisent le référentiel des expériences passées pour prendre leurs décisions. Au quotidien, il arrive que ces réponses automatiques et anticipées soient inapplicables et souvent les gens se sentent pris au dépourvu. Pourquoi? Peut-être parce qu’ils ont limité le développement de leur capacité adaptative pour diverses raisons comme le besoin d’acceptation sociale, la paresse, le manque de confiance, etc. Alors, leur réaction prend diverses formes, mais elle se traduit fréquemment par un retrait ou une fuite, à tout le moins temporaire, de l’esprit. Selon l’adage populaire, on va dans la Lune.

Pour vérifier cette hypothèse, vous pourriez observer votre quotidien. Tous les jours, vous êtes appelés à prendre de multiples décisions. Certaines sont simples comme prendre un deuxième café ou bien choisir une cravate bleue ou brune, d’autres sont plus complexes. L’analyse de vos réactions devrait être révélatrice de votre processus décisionnel et de son influence sur la relation corps-esprit. Vous pouvez observer différents aspects comme le type de réponses, les émotions engendrées, la fluidité et l’équilibre dans l’adaptation aux différentes situations, etc..

Bon laboratoire.

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