Tiens, un arbre, peut-être que je pourrais me rapprocher et m’étendre ou m’adosser à lui, ou faire les deux. Oui, c’est cela, d’abord m’étendre puis m’adosser.
Je respire et j’inspire, parce que j’inspire, j’aspire. J’inspire par ce que j’aspire, je respire. Parce que j’expire, je fais de la place à mon aspiration, au fait, c’est quoi mon aspiration profonde ? Je respire profondément et je fais monter mon aspiration profonde ; il faut que j’expire pour faire de la place… Vite ! Vite ! Je manque d’air. Je respire, j’inspire et mon aspiration profonde prend toute la place.
J’expire et par l’expir, je prends conscience de mon inspiration. Je respire, je respire, je respire, je suis vivant et un peu plus éveillé. Je respire et j’expire pour le meilleur et pour le pire. Je respire et j’expire, j’ai le choix de vivre, je respire et j’expire, je choisis la vie.
Extrait de L’héritier-L’école de la vie André-Gilles Bock
Avec la saison estivale, la nature nous appelle à l’extérieur. Voici un petit exercice à faire lors de vos promenades ou dans votre jardin.
Bon souffle!