CHRONIQUE POUR TDI – LA CAPACITÉ DE CHOISIR

La capacité de choisir a un impact marqué dans le trouble du déficit d’incarnation. Le monde scientifique s’est penché sur l’étude de cette aptitude à prendre des décisions et pour cela, il a observé et analysé l’activité du cerveau dans différentes situations. Les conclusions de ces recherches ont permis d’établir deux modes de fonctionnement, complémentaires l’un de l’autre.

Le premier se nomme mode automatique et il régit tout ce qui est connu et maîtrisé. Il se réfère aux différents apprentissages et aux diverses expériences de vie.

Le deuxième mode nommé adaptatif active les réponses face au nouveau et à l’inconnu. Il s’illustre par la curiosité et le désir d’apprendre sans mettre de côté les nuances et la relativité des perceptions d’une situation afin d’établir un plus grand éventail de choix possibles.

Il est facile de voir leur importance dans le processus décisionnel dépendamment des situations vécues. Le mode automatique se préoccupe du quotidien répétitif ainsi que l’obéissance à certains codes sociaux comme arrêter au feu rouge et le mode adaptatif permet la création de nouvelles réponses lorsque requis.

Mais comment la capacité de choisir peut-elle avoir un impact sur l’incarnation? Je vous propose l’hypothèse suivante. Règle générale, beaucoup de personnes développent et élaborent des stratégies d’intervention selon le mode automatique, car ils utilisent le référentiel des expériences passées pour prendre leurs décisions. Au quotidien, il arrive que ces réponses automatiques et anticipées soient inapplicables et souvent les gens se sentent pris au dépourvu. Pourquoi? Peut-être parce qu’ils ont limité le développement de leur capacité adaptative pour diverses raisons comme le besoin d’acceptation sociale, la paresse, le manque de confiance, etc. Alors, leur réaction prend diverses formes, mais elle se traduit fréquemment par un retrait ou une fuite, à tout le moins temporaire, de l’esprit. Selon l’adage populaire, on va dans la Lune.

Pour vérifier cette hypothèse, vous pourriez observer votre quotidien. Tous les jours, vous êtes appelés à prendre de multiples décisions. Certaines sont simples comme prendre un deuxième café ou bien choisir une cravate bleue ou brune, d’autres sont plus complexes. L’analyse de vos réactions devrait être révélatrice de votre processus décisionnel et de son influence sur la relation corps-esprit. Vous pouvez observer différents aspects comme le type de réponses, les émotions engendrées, la fluidité et l’équilibre dans l’adaptation aux différentes situations, etc..

Bon laboratoire.

PAROLES DE CŒUR ET DE SAGESSE – 24 février 2018

  • Toi, sur certains points tu ne voulais pas.
  • Je pense que oui, qu’est-ce que je fais maintenant?
  • Tu choisis ce que tu veux vivre, tu orientes ton vouloir, tu démontres ton savoir-faire.
  • Tu ris de moi! Regarde, tu trouves que j’ai su quoi faire?
  • Je sais, mais peut-être que ton savoir-faire était dans la partie qui était restée ailleurs ?
  • Oui c’est vrai, je sens très bien que j’étais ailleurs et que je ne connais pas cette partie de moi. Comment je fais pour la connaître ?
  • D’abord, l’accepter pleinement, lui souhaiter la bienvenue, l’apprivoiser et entreprendre ton petit numéro de séduction pour qu’elle accepte ton invitation à s’unir à toi. Mais ça commence par le début, il faudra vous fréquenter pendant un certain temps.

 

Extrait de L’héritier L’école de la vie – André Gilles Bock

 

PAROLES DE CŒUR ET DE SAGESSE – 21 février 2018

  • C’est vrai, je crois qu’on est fait pour le bonheur, mais je pense qu’il faut faire les bons choix.
  • Oui, c’est ça, les bons choix; ce n’est pas si évident que cela. Juste de savoir qu’on a le choix, c’est déjà énorme. De comprendre qu’on est la conséquence de nos choix, c’est prodigieux.

Extrait de L’héritier L’école de la vie – André Gilles Bock