Lors de mes voyages, j’ai entendu un homme qui parlait aux foules et il disait entre autres d’aimer nos ennemis. Un déclic s’est fait et j’ai compris que c’était là le chemin de la paix en moi et dans le monde.

Si les hommes ne comprennent pas la Sagesse qu’il y a dans ces paroles, nous courons directement à notre perte. Il nous faut absolument savoir que la haine, la colère et la vengeance ne font appel qu’à la partie la moins noble de l’homme. Cela fait déjà des siècles que nous avons essayé l’autre dynamique, celle qui fait tant de veuves et d’orphelins, qui génère tant de souffrances et qui prend en gage toute notre énergie et notre avenir.

Extrait de Suite et Faim des Histoires oubliées Le bon samaritain – André Gilles Bock