Mois de Mai, mois de Marie. Mois du Renouveau, mois de la Vie.
Comment relier tout cela à cet appel intérieur de vivre et faire autrement. Depuis toujours, nous avons eu le sentiment que nous pouvions faire plus, que nous pouvions vivre différemment. Que cette vie, justement, n’était pas seulement métro, boulot, dodo. Il devait y avoir plus. Il doit y avoir plus. Et on prie, on crie, on demande de l’aide, du support pour atteindre ce plus. Et lorsque que cela arrive et se manifeste, on veut qu’il soit fait selon notre manière, notre volonté. On veut l’ajouter à la séquence métro-boulot-dodo et on se demande pourquoi cela ne fonctionne pas.
En regardant du côté de Marie, celle qui a porté l’enfant Jésus, on peut apprendre de son attitude. À la demande de porter l’enfant, Marie a dit oui sans s’arrêter aux conséquences dans sa vie terrestre. Sa seule préoccupation a été : comment cela se fera-t-il? Elle avait fait son choix et il ne lui restait qu’à le manifester d’où cette fameuse question. Pas de conditions, pas d’exigences. Seulement le désir d’exprimer ce que son être voulait selon l’ordre des choses.
L’ordre des choses, c’est la plus grande sauvegarde pour notre être tout comme la plus grande limitation pour notre ego, il s’agit d’un choix de vie. Qui suis-je? Un être spirituel habitant un corps de chair ou un être de matière. Selon notre décision, on peut comprendre que le monde de Dieu et ses prodiges ne peuvent pas intervenir dans le monde des hommes, c’est contre nature, ils peuvent seulement laisser des signes et des guides pour nous rappeler leurs existences. Ce qui est à Dieu, vit selon Dieu. Ce qui est à l’homme et son ego, vit selon le monde des hommes.
Le choix est toujours présent et nous avons l’éternité pour le faire. C’est ce que l’on croit, mais ce n’est pas sans conséquences.
La Ray Monde
En réponse à une demande parue sur l’agora:
Bonjour,
J’aimerais que tu écrives sur l’âme et notre vraie nature. Est-ce la même description ou les mêmes fonctions? Dans ma perception, elles ont le même but si je puis m’exprimer ainsi, mais étant donné que je n’arrive pas à définir, je me dis qu’il doit y avoir un “bogue” dans cette perception, ou mon système de pensée.
Merci, Josée
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Mon âme est le registre ou la mémoire de ce que j’ai fait avec ce que j’étais. Il est possible que ce soit la parfaite expression de ce que j’étais, mais ma conscience me dit qu’il y a place pour un peu de perfectionnement.
Il est vrai que la Vraie Nature des êtres permet plusieurs expressions. Certains estiment que c’est un droit humain de faire ce qu’ils veulent avec ce qu’il leur a été confié. D’autres croient que l’usage se doit de prendre une expression plus orientée vers les principes contenus dans l’ordre des choses. Peut-être que le résultat des deux tendances donne un aperçu de ce qui est considéré ou appelé le bonheur ou la joie ou la peine ou la souffrance. C’est un point de vue à regarder.
Le
respect des autres implique-t-il qu’il ne faut pas les déranger dans leur façon de voir, de penser, de faire ou de vivre leurs émotions? Ou si c’est le mot respect qui n’est pas ou peu approprié?
Cela m’est difficile de croire que par respect, je me dois
de laisser faire. Il me semble qu’il y a un ordre plus grand qui régit la Vie et qu’au nom de cet ordre je peux, à tout le moins, appeler les choses par leur nom. Exemple : tu dors, tu triches, tu mens, tu voles, tu manipules, tu adultères, tu altères, tu prostitues, tu caches, tu tues, tu violes, tu renies, tu…