PAROLES DE COEUR ET DE SAGESSE – 18 novembre 2018

Je croyais qu’elle m’appartenait pour toujours comme une vieille chose, comme un bien matériel que je peux prendre ou délaisser à ma volonté. J’ai oublié qu’elle était une personne et, à une personne, il y a une foule de besoins qui y sont rattachés. D’ailleurs, je sais très bien pourquoi on automatise les parties de travail. Pour les machines, de l’huile, de l’électricité, de l’entretien et voilà, c’est parti pour un autre dix mille heures; ça ne parle pas, ça ne pleure pas, c’est-tu fin et puis quand c’est fini, on les jette, c’est tout. Vous comprenez, elle avait des besoins, j’avais des besoins ; on ne s’est pas parlé et voilà le résultat.

Extrait de L’héritier L’école de la vie – André Gilles Bock

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publié ni partagé. Champs requis *