CHRONIQUE DE VOYAGE – 5

Quand on part de chez soi, c’est pour s’exposer à un changement afin que nous soient présentées d’autres façons de voir, de penser, d’agir. Ça sert aussi souvent à mesurer notre résistance à ces mêmes comportements.

Que reste-t-il après tant de voyages, de passages et de repassages? Parfois le goût de voyager, encore souvent de la rigueur et du jugement. Quelquefois de l’espérance, rarement des amitiés durables. Pourquoi donc? Est-ce la nature de l’expérience qui veut cela? Notre manque d’ouverture aux changements? Ou la qualité de l’engagement dans les relations?

Je crois que je vais devoir voyager encore. Toi, prévois-tu voyager bientôt? Nos routes vont-elles avoir à se croiser à nouveau pour compléter le travail amorcé ? Ça fait partie des imprévus du voyage, de ses joies comme de ses peines.

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